Le soufflage en couronne
Le soufflage en plateau ou soufflage en couronne (Vème-Xème siècle ap-JC)
On se sert d’une canne à souffler et d’un pontil (petite tige de fer).
La canne à souffler cueille la paraison pour en faire une boule et le pontil attrape cette boule de l’autre côté.
La canne est détachée et la matière est réchauffée à l'entrée du four où elle subit un vif mouvement de rotation.
Sous l'action de la force centrifuge, l'orifice laissé par la canne s'élargit et la boule s’aplatit pour former un disque.
Il reste après séparation du pontil au centre de la cive une « cicatrice » appelée boudine.
La cive est déposée dans une arche de recuisson.
Les verres présentent une surface irrégulière car ce type de soufflage produit des verres plus épais au centre avec des stries concentriques.
Au XVIIIème siècle, le diamètre des grandes cives mesurait 85 cm, puis 1,50 m dans la première moitié du XIXème siècle.