Le laminage du verre
Le laminage : (années 1920)
A la sortie du four à bassin on déverse le verre à 1200°C entre deux rouleaux horizontaux espacés de quelques millimètres. Ces rouleaux sont refroidis par circulation d'eau pour éviter le collage du verre. Des rouleaux transporteurs entraînent le large ruban de verre en direction de l'arche de recuisson où il sera recuit. Ce verre translucide, aussi appelé « verre coulé », a généralement une surface irrégulière.
Exemples de verres laminés :
Le verre douci-poli : Pour fabriquer des glaces, il faut donc user et polir les deux faces de la feuille avec des abrasifs. Plongée dans de l'eau, elle passe entre deux plateaux de fonte qui l’usent avec des grains de sable. Le doucissage et le savonnage utilisent des boues de plus en plus fines ; enfin, le polissage se fait à l'aide d’oxyde de fer rouge très fin, en suspension dans le bain. La feuille ainsi obtenue est un produit de luxe d'une parfaite qualité mais qui revient cher. Par ailleurs, il faut prévoir un verre plus épais au départ. Ce procédé qui avait remplacé celui du coulage des glaces fut lui-même remplacé par le flottage.
Le verre imprimé : Les rouleaux peuvent être gravés pour imprimer la face de la feuille de verre. On obtient ainsi le martelé, l'imprimé, le cathédrale.
Le verre armé : Le laminage peut réaliser des verres armés en introduisant un treillis métallique dans la masse du verre entre les rouleaux.