(1937 - ) France |
Anne Le Chevallier, née à Paris en 1937, grandit dans un environnement artistique et intellectuel : son père, Roger Faraut, est architecte, sa mère philosophe, et son grand-père, Henri Marret, peintre et fresquiste. Après des études de lettres classiques, elle abandonne l’enseignement pour se consacrer à l’art, encouragée par son beau-père, le maître verrier Jacques Le Chevallier. Elle rejoint son mari, Guy Le Chevallier, à la tête de l’atelier de vitrail de Fontenay, qu’il dirige après son propre père. Elle en devient la directrice artistique et crée elle-même des vitraux. Dès 1973, elle reçoit ses premières commandes pour les Monuments Historiques. Parmi ses œuvres majeures, on trouve des verrières à l’abbaye de Bernay, des baies de la cathédrale de Nantes, du chœur de la cathédrale de Soissons, la rose occidentale de l’abbaye Saint-Ouen à Rouen, ainsi que l’ensemble des baies de l’abbaye de Bonmont à Chéserex, en Suisse. Avec Guy Le Chevallier, elle innove en expérimentant des techniques comme la dalle de verre, la terre cuite, ou encore le verre fusionné, permettant une polychromie sans plomb. Les verres plaqués gravés à l’acide, utilisés notamment à Bonmont, apportent légèreté et éclat aux compositions. Deux graphismes superposés y créent un effet visuel propre aux vitraux cisterciens revisités. Anne Le Chevallier reste également attachée à des techniques plus classiques comme la grisaille. À partir de 1990, elle se tourne de plus en plus vers la peinture, particulièrement à l’huile, qui devient alors son principal moyen d’expression. |
Site officiel de l'artiste |
Les vitraux d'Anne Le Chevallier à la cathédrale de Grenoble | |||
Les vitraux d'Anne Le Chevallier à la cathédrale de Nantes | |||
Les vitraux d'Anne Le Chevallier à la cathédrale de Beauvais |