(1895 - 1967) |
Pionnière du vitrail moderne en France Marguerite Huré est l’une des premières femmes à s’imposer comme maître verrier dans le paysage artistique du XXe siècle. Formée à l’École des Beaux-Arts, elle ouvre son propre atelier en 1920 et collabore très tôt avec de grands noms de l’art sacré et de l’architecture moderne, tels qu’Auguste Perret, Maurice Denis, Georges Desvallières ou encore le frère dominicain Marie-Alain Couturier. Son œuvre se distingue par une approche audacieusement moderne du vitrail, mêlant abstraction, monumentalité et spiritualité. Elle explore de nouvelles techniques, et compte parmi les premières à expérimenter le vitrail en dalle de verre et ciment, bien avant la reconnaissance de cette méthode dans l'art sacré d’après-guerre. Parmi ses réalisations majeures, on peut citer les vitraux de l’église Notre-Dame du Raincy (1923), chef-d’œuvre de l’architecture en béton armé, ou encore ceux de l’église Saint-Jean-Bosco à Paris. Elle met un terme à sa carrière vers 1962 (?), après plus de quarante ans de création. Marguerite Huré s’éteint en 1967, laissant derrière elle une œuvre innovante, qui a ouvert la voie à une nouvelle expression du vitrail au XXe siècle. |
Page Wikipédia de l'artiste |
Les vitraux de Marguerite Huré à l'église Saint-Joseph du Havre | |||
Les vitraux de Marguerite Huré à l'église Notre-Dame du Raincy |